La radiographie conventionnelle est une technique d’imagerie qui utilise les rayons X, permettant d’obtenir un cliché de certaines parties du corps humain.
Elle est essentiellement utilisée pour l’analyse du squelette osseux et des poumons.
Ces clichés sont réalisés par un manipulateur diplômé, sous le contrôle du médecin radiologue. Il vous sera demandé de vous dévêtir dans une cabine de préparation, et de retirer des objets métalliques (bijoux..) selon l’organe à explorer.
Sauf urgence majeure, des clichés radiologiques ne doivent pas être réalisés en cas de retard de règles ou en cas de grossesse.
Certains examens dit “opacifiés” se font sous clichés radiographiques et permettent d’étudier plus précisément certains organes. C’est le cas des examens détaillés ci dessous.
L’hystérographie est une radiographie de l’utérus. Elle consiste à introduire par le vagin un produit opaque aux rayons X dans la cavité utérine et à prendre plusieurs clichés radiologiques.
Elle apporte des renseignements utiles en complément de l’échographie qui étudie mal la cavité utérine et les trompes.
L’examen commence comme un examen gynécologique.
Il est précédé d’une toilette antiseptique de la vulve et du périnée.
L’injection du produit est réalisée à l’aide d’un système stérile dans le col de l’utérus après désinfection.
Des clichés sont réalisés au cours de l’injection lente du produit de contraste dans l’utérus et les trompes.
Le transit œsogastroduodénal est une exploration qui sert à mettre en évidence des lésions de l’œsophage, de l’estomac ou de la partie supérieure de l’intestin grêle.
Elle est utile à votre médecin pour déterminer l’origine de vos symptômes.
Cet examen est complémentaire de la fibroscopie œso-gastrique pour mettre en évidence une hernie hiatale, d’éventuelles lésions ou pour contrôler les résultats d’une intervention chirurgicale.
Il faut être à jeun strictement (sans boire ni manger ni fumer) durant les six heures précédant l’examen. Malgré cette précaution, il peut arriver que l’estomac soit encore plein et le radiologue pourra alors décider soit d’annuler l’examen, soit de mettre une sonde dans l’estomac pour aspirer le liquide.
Vous devrez avaler par la bouche un produit à base d’iode, opaque aux rayons X, (sulfate de baryum ou produit de contraste hydrosoluble). Ces agents de contraste permettent de repérer le tube digestif supérieur lors des radiographies par rayons X.
Pendant l’examen, vous serez tantôt debout, tantôt allongé sur la table d’examen selon la région étudiée. C’est un examen rapide qui n’est pas fatigant.
Le lavement au produit de contraste permet d’étudier le côlon (gros intestin).
Cet examen est souvent maintenant remplacé par un coloscanner.
Il n’est pas indispensable d’être strictement à jeun (petit déjeuner très léger : thé sucré, 1 biscotte).
En dehors de l’urgence, le côlon doit être parfaitement propre pour permettre un examen précis.
Pour cela, vous devez prendre une purge avant l’examen. Veuillez suivre à la lettre les instructions qui vous seront données pour cette préparation. Malgré des consignes bien suivies, la préparation peut parfois s’avérer insuffisante et faire renoncer à la poursuite de l’examen.
L’examen se fait essentiellement en position couchée. Il consiste à prendre plusieurs radios après avoir rempli l’intestin avec un liquide opaque aux rayons X. Celui-ci est introduit à l’aide d’une canule, par l’anus. Pendant l’examen on pourra également insuffler de l’air pour déplisser les parois du côlon.
Cet examen consiste à opacifier le canal rachidien (centre de la colonne vertébrale). Son but est de rechercher ce qui pourrait comprimer un ou plusieurs nerfs et expliquer vos symptômes.
Cet examen est le plus souvent couplé avec un scanner : saccoradiculoscanner ou myéloscanner.
Cet examen utilise des rayons X.
Il est le seul qui permette d’explorer la colonne vertébrale et les nerfs en position debout, or c’est dans cette position que les nerfs souffrent particulièrement.
Votre coopération est essentielle : elle contribuera à la rapidité du geste de ponction et diminuera les risques de douleur et de complications.
L’examen consiste à faire une piqûre dans le dos, plutôt désagréable, mais très supportable. L’injection du produit iodé, nécessaire pour voir les nerfs, n’entraîne pas elle-même de douleur mais simplement une sensation d’écoulement de liquide.
Une fois l’injection réalisée, il vous sera demandé de vous mettre debout pour effectuer les clichés radiologiques.
Le produit injecté s’éliminera spontanément, en quelques heures, car il est soluble dans l’eau.
De retour dans votre chambre, il faut rester couché pendant 24 heures et garder la tête surélevée pour éviter les maux de tête.
Il faut boire beaucoup d’eau ce qui permet d’éliminer le produit iodé plus rapidement.